Annoncée lundi dernier à Tébessa par Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux, le duplicata du certificat de nationalité est délivré aux citoyens sur simple présentation de la carte d’identité depuis jeudi dernier. Cette mesure a pour objectif de faciliter la correction des erreurs commises dans la transcription des noms de famille dans les registres d’état civil.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, à de son côté, indiqué dernièrement au Conseil de la nation, lors du débat sur le projet de loi relative aux titres et documents de voyages, que le registre national d’état civil sera opérationnel à partir du 15 février. L’entrée en service de cet instrument permettra au citoyen de se faire délivrer, où qu’il soit, son extrait d’acte de naissance ou tout autre document d’état civil de la commune la plus proche, sans avoir à se déplacer, ce qui aura certainement avoir des effets très significatifs sur le quotidien de nombreux citoyens, en termes de gain de temps, d’argent et de réduction du stress.
Le ministre a ensuite précisé qu’un décret sur l’état civil, portant réduction du nombre de documents de l’état civil exigés par l’administration de 29 à 13, est en cours d’étude au niveau du gouvernement. Élaboré dans le cadre de la lutte contre la bureaucratie, ce nouveau décret insiste particulièrement sur le maintien de 11 documents d’état civil, l’intégration de 4 autres dans de nouvelles pièces administratives et la suppression de 16 documents, rapporte la presse nationale, en saluant au passage la prise en charge de ce problème par les pouvoirs publics.
Intervenant après la délivrance en un temps record du casier judiciaire (par internet) et du certificat de nationalité, au niveau des tribunaux, cela participe de la même démarche initiée par le gouvernement en vue de promouvoir concrètement le service public et, partant, rétablir la confiance entre le citoyen et l’Administration.
En effet, le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, l’a souligné lors du Conseil des ministres du 29 septembre dernier, lorsqu’il a insisté sur la nécessité impérieuse, pour toutes les institutions de l’État, d’être « en permanence » à l’écoute de la société et de développer les « canaux appropriés » de dialogue et de concertation, avant d’ajouter que « cette mission requiert obligatoirement une Administration efficace et transparente basée sur un service public moderne et de qualité, débarrassé des nuisances de la bureaucratie ».
[via] elmoudjahid.com